
Le Saint Coran en langue française
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Le Saint Coran en langue française
Chapitres
Critiques
Bon narrateur, livre difficile
Wilhelm Radwolf
Si Allah est véritablement Ar-Rahman (Le Tout Miséricordieux), comment Sa Justice (Al-Adl) peut-elle justifier un supplice éternel et infini en Enfer? Une telle damnation, infligée pour la simple absence de foi observée au cours d'une vie humaine intrinsèquement finie, crée une disproportion cosmique et intolérable. Ce fossé moral met en échec l'idée d'une miséricorde absolue. De plus, la présence frappante, dans le Coran, de récits sur les Prophètes qui ressemblent non pas aux Écritures canoniques, mais aux légendes non officielles (gnostiques, apocryphes, midrashiques) qui circulaient oralement en Arabie (comme l'enfance de Jésus ou le récit d'Abraham détruisant les idoles) est troublante. Comment la théologie islamique peut-elle expliquer cette congruence textuelle sans reconnaître un emprunt direct à des sources humaines et hétérodoxes de l'époque? Cette ressemblance suggère un profond dialogue avec un folklore local, non une révélation immaculée. Aussi, le Coran va au-delà du simple monothéisme en attribuant à des figures antérieures, comme Abraham et Jésus, des commandements ritualisés nommés et formalisés tels que la Salat (prière formelle) et la Zakât (aumône purificatrice). Or, aucune source juive ou chrétienne ne confirme l'existence ou la pratique de ces rituels sous de tels termes. L'absence totale d'indices probants suggère fortement que le Coran opère une projection rétroactive de ses propres pratiques fondatrices. Tout porte à croire que le Coran ne révèle pas une religion « ancienne » et universellement pratiquée, mais qu'il constitue plutôt une re-création théologique et législative qui se légitime en inscrivant ses doctrines et ses rituels dans une lignée prophétique historique, quitte à contredire les traces textuelles des communautés qu'il prétend compléter.
La religion est l’opium du peuple
Tarik