Compilation de poèmes - 001
Various
Lu par LibriVox Volunteers





Cette compilation comprend une série de poèmes lus, en langue française, pour LibriVox. (1 hr 8 min)
Chapitres
Albatros, L' | 1:16 | Lu par Nadine Eckert-Boulet |
Automne, L | 2:00 | Lu par Ezwa |
Bateau ivre | 6:12 | Lu par Nadine Eckert-Boulet |
Brise marine | 1:38 | Lu par Frédéric |
Combat du chrétien, Le | 1:20 | Lu par Ezwa |
Crainte de Dieu, La | 1:44 | Lu par Ezwa |
Dormeur du val, Le | 1:17 | Lu par Nadine Eckert-Boulet |
Elle avait pris ce pli | 2:25 | Lu par Kalynda |
Épître à l'amitié | 8:50 | Lu par Ezwa |
Homme et la mer, L' | 1:19 | Lu par Nadine Eckert-Boulet |
Joujoux de la morte, Les | 1:45 | Lu par Ezwa |
Mon rêve familier | 1:10 | Lu par Caroline Sophie |
Naufragé, Le | 10:10 | Lu par Ezwa |
Nevermore | 1:35 | Lu par Kalynda |
Nuit rhénane | 1:14 | Lu par Caroline Sophie |
Pont Mirabeau, Le | 1:41 | Lu par Kalynda |
Premier amour | 1:16 | Lu par Ezwa |
Premier mot, Le | 1:52 | Lu par Ezwa |
Puisque tu n'aimais pas | 2:46 | Lu par Ezwa |
Roman de Marguerite, Le | 7:22 | Lu par Ezwa |
Saison des semailles. Le soir | 1:13 | Lu par Caroline Sophie |
Stances à la marquise | 1:25 | Lu par Caroline Sophie |
Tircis et Amarante | 3:15 | Lu par Michel |
Tristesse blanche | 1:24 | Lu par Ashley Candland |
Un amour | 2:38 | Lu par Ezwa |
Critiques
compilation classique





Basquetteur
Voici un des textes: L'Automne, Alphonse de Lamartine L’AUTOMNE Salut, bois couronnés d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient à la douleur, et plaît à mes regards. Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire ; J’aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois. Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, À ses regards voilés je trouve plus d’attraits ; C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais. Ainsi, près de quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et d’un regard d’envie Je contemple ces biens dont je n’ai pas joui. Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ! L’air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau ! Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel : Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel ! Peut-être l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ! Peut-être, dans la foule, une âme que j’ignore Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu !… La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; À la vie, au soleil, ce sont là ses adieux : Moi, je meurs ; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux.